De l’envoyé spécial de l’APS, Pape Ousmane Ngom Johannesburg, 1er déc (APS) – L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) du Sénégal a présenté, mardi, au sommet Africités, í Johannesburg, un projet de “zone industrielle et artisanale” spécialisée dans la transformation des peaux et cuirs, í Touba (centre), qui devrait “générer des milliers d’emplois”.
LE SÉNÉGAL EXPOSE AU SALON AFRICITÉS SON PROJET DE “ZONE INDUSTRIELLE ET ARTISANALE” À TOUBA
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De l’envoyé spécial de l’APS, Pape Ousmane Ngom
Johannesburg, 1er déc (APS) – L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) du Sénégal a présenté, mardi, au sommet Africités, à Johannesburg, un projet de “zone industrielle et artisanale” spécialisée dans la transformation des peaux et cuirs, à Touba (centre), qui devrait “générer des milliers d’emplois”.
La future zone industrielle, dénommée “Ziar Touba peaux et cuirs”, sera l’aboutissement d’un “projet de développement territorial, qui va permettre de réduire les disparités entre les collectivités locales et lutter contre l’insalubrité dans les villes”, selon Mamadou Djigo, le directeur général de l’ANAT.
Il a présenté cette initiative lors de la Journée du Sénégal au Salon Africités, qui se tient à Johannesburg, depuis dimanche, parallèlement avec le sommet Africités. Ce conclave d’élus locaux africains prendra fin jeudi prochain.
L’Acte III de la décentralisation, c’est-à-dire la dernière réforme des collectivités locales au Sénégal, le Plan Sénégal émergent (PSE) et la zone industrielle “Ziar Touba peaux et cuirs” ont été présentés aux participants du Salon Africités, ce mardi, à l’occasion de la Journée du Sénégal.
La future zone industrielle va disposer d’”une école d’ingénierie et d’une centrale biomasse”, selon le directeur général de l’ANAT.
“La ville de Touba est tout indiquée pour recevoir un tel projet, parce qu’elle a (…) un niveau élevé d’abattage, un abattoir moderne, une tannerie de dernière génération, une situation géographique favorable (…) et un label à vendre”, a souligné Mamadou Djigo.
“Le Sénégal produit énormément de peaux, que des étrangers achètent pour nous les revendre en produit fini : des chaussures, des fauteuils en cuir, des vêtements, etc.” a signalé M. Djigo.
En 2013, a-t-il indiqué, “le manque à gagner du Sénégal était estimé à 380 milliards francs CFA, ce qui équivaut à 200 mille heures de travail sous-traitées à l’étranger, soit entre 22 mille et 50 emplois perdus”.
“Le triangle (…) Linguère-Touba-Ngaye Mékhé a toute la pertinence requise, pour faire de la peau une source de développement territorial”, a-t-il dit.
La “Ziar Touba peaux et cuirs” va exporter ses produits sur le marché sous-régional, selon M. Djigo.
Il affirme que le khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, a mis à la disposition de ce projet un terrain de 40 hectares.
Une cinquantaine de projets sénégalais ont été présentés au Salon Africités, lors de la Journée du Sénégal.
Le président du conseil départemental de Kaolack, Baba Ndiaye, a présenté l’Acte 3 de la décentralisation aux participants du salon.
Birame Owens Ndiaye, un conseiller technique du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, a fait un exposé sur le Plan Sénégal émergent (PSE).
PON/ESF