
Le DG de l’ANAT veut des solutions pour l’agriculture, l’éducation, la santé, le transport….
Fruit de la coopération entre le Groupe interinstitutionnel de coordination et de concertation en Géomatique (GICC) et l’ambassade de France, le projet SEN Spatial vise à renforcer l’écosystème d’innovation autour de l’usage des données satellitaires. A ce titre, il facilite le recueil, la visibilité, l’accès et la mise à disposition des données satellitaires ; renforce le capital humain et d’accroître la visibilité des formations universitaires (master en cours à l’université du Sine Saloum sur les sciences géo-spatiales). Ces résultats sont certes encourageants, mais le Directeur général de l’ANAT – ladite agence accueillait la 2ième édition de Sen Ndekki – souhaite voir le projet SEN Spatial sécréter « des solutions pour l’agriculture, l’éducation, la santé, le transport… ».
Notons cependant que dans sa présentation, Mme Khady CISSE, community builder du projet, est largement revenue sur les possibilités pour les start-up ou les acteurs de l’écosystème entrepreunarial de profiter de l’apport de la géomatique pour des solutions innovantes.

A l’ouverture comme à la clôture de cette session d’échanges, M. Tidiane SIDIBE, Directeur général de l’ANAT, a martelé que « cette initiative ambitieuse, adossée à la Vision Sénégal 2050, trace une feuille de route claire pour positionner notre nation comme un leader régional de l’innovation numérique, de la souveraineté technologique et de l’économie de la connaissance ».
Plusieurs acteurs institutionnels de l’écosystème de la géomatique ont participé à la rencontre notamment le Projet Cadastre et Sécurisation foncière (modernisation du réseau géodésique), le Service géologique national du Sénégal, Sénégal Numérique SA, Centre de Suivi écologique, la Cyber-Infrastructure nationale pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation.